GAZETTE DES FEMMES
Les lectrices et les lecteurs trouveront ici un instrument de travail, issu de longues années de recherches sur l’écriture des femmes au XIXe siècle. Si la bibliographie sur les journaux féminins de l’époque, et également sur les femmes journalistes, est désormais très étendue, il manque une analyse poussée sur cette Gazette des femmes des années 1841-1847, bien moins étudiée que celle des années 1836-1838.
Beaucoup plus modérée, cette Gazette est intéressante surtout pour le contexte qu’elle constitue sur la littérature et la culture des femmes dans les années précédant la grande Révolution de 1848 et ses nouvelles publications, même éphémères, de la part des femmes.
Cette Gazette est repérable, sauf quelques numéros numérisés, seulement à la Bibliothèque nationale de France1, au site Tolbiac et à la Bibliothèque-Musée de l’Opéra, et on a pensé que cette base de données pourra être utile en manifestant une richesse qui demeure pour la plupart cachée.
Les difficultés ont été nombreuses, à partir des quelques milliers de photos à prendre, et aux décisions nécessaires pour la reproduction des références. Tous les titres et les noms des autueur(e)s sont totalement en capitales, ce que nous avons changé en mettant normalement les majuscules et minuscules. Pour cette distinction, nous avons suivi les normes courantes, sauf pour certains cas, qui serviront à mieux faire ressortir des prénoms et des noms propres parfois moins connus.
Il ne s’agit ici que de quelques premières lignes d’accompagnement de cette Base de données, qui seront complétées naturellement par un Introduction plus étendue, mais je tiens d’ores et déjà à remercier ma collègue Valentina Ponzetto, de l’Université de Lausanne, pour sa très précieuse contribution au dépouillement des références, et les collègues du Projet d’Excellence et les techniciens de mon Dipartimento di Lingue e Letterature straniere pour leur collaboration.

Laura Colombo
1 Je tiens tout d’abord à remercier tout le personnel ainsi que les Conservateurs de la BnF pour leur aide si précieuse, et en particulier M. Jean-Didier Wagneur, Mme Geneviève Grambois et Mme Sylvie Lévêque.
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